Première animation des étudiants en première année BTS GPN. Confinement oblige, les étudiants n'avaient pas beaucoup de marge de manoeuvre pour réaliser leur animation. Tout s'est donc passé au parc des berges à Saint Pée sur Nivelle devant des élèves de Seconde Pro Nature très intéressés. Sept ateliers étaient proposés pour sensibiliser les plus jeunes au patrimoine Basque, à l'histoire du moulin, aux plantes invasives, à la gestion différenciée, aux berges et aux poissons migrateurs de la Nivelle.
Dans le cadre du MIL Apiculture, les étudiants de deuxième année BTS Gestion et Protection de la Nature ont extrait le miel de leur récolte. En effet, depuis quelques années, sous la houlette de leur enseignant, Monsieur Irubetagoyena, le lycée s'est doté de plusieurs ruches. Une partie du miel récolté sera vendue cette année à l'Ikastola de St Pée sur Nivelle pour agrémenté les paniers garnis de noël. La cire sera utilisée pour la confection de produits cosmétiques. Quelle satisfaction pour ces étudiants d'être acteurs et participer à ce beau projet !
Le 30 juillet 2020, un jeune garçon de 16 ans déclanchait un incendie en lisière de la forêt du Pignada à Anglet. Un incendie gigantesque qui ravageait près de 100 hectares de pins. Le Parc écologique d'Izadia a gravement été touché par ce terrible drame. Outre le bâtiment de 90 mètres de long, se sont également toutes les archives, les expositions, le recensement des animaux, les animaux empaillés....qui ont disparu. Des années de travail et de recherche sont partis en fumée. En outre, un tiers des espaces naturels a été atteint par le feu. Un désastre écologique ! L'heure est maintenant à la reconstruction et à la restauration du site.
C'est dans ce contexte que nos élèves de première année BAC PRO GMNF, le temps d'une journée, ont débuté leur chantier école. Encadrés par leurs enseignants, M. Lassalle - St Jean et M. Saldaqui, et par deux techniciens du parc, ils ont retroussé leurs manches afin d'apporter leur participation à cette renaissance.
Trois groupes se sont formés. Un premier était chargé d'inspecter les nichoirs à mesanges charbonnières, un autre groupe s'est atelé à arracher les plantes invasives et enfin, un troisième groupe devait couper les branches carbonnisées des tamaris.
Une journée riche en enseignement pédagogique, technique, mais également humain.
Les élèves de Seconde Pro Aquaculture ont participé, pour la première fois, aux reproductions des truites de la pisciculture. Cette période d'intense activité s'étale en général entre le mois de novembre et le mois de décembre. Ces travaux pratiques se déroulent en plusieurs étapes, et souvent en demi-groupe. La première étape consiste à différencier le sexe des poissons. A l'issue de cette étape, deux bassins sont utilisés. Un pour la mise en stockage des femelles et l'autre, pour le stockage des mâles. La deuxième étape, consiste à déterminer l'état de mâturation des poissons (production d'ovocytes et de spermatozoïdes). C'est pour cela que les poissons sont manipulés un par un (le plus souvent, hors de l'eau, mais de façon rapide pour éviter un stress trop important et une asphyxie dûe au manque d'oxygène) et triés afin de sélectionner uniquement les poissons qui pourront être prêts à 100 % à la reproduction. Les autres poissons sont remis dans le bassin d'origine. Ils seront triés ultérieurement. La troisième étape consiste maintenant à préparer les bassins d'accueil suivant le sexe et l'origine des poissons afin de les avoir à proximité pour l'étape suivante qui elle, consiste à la reproduction à proprement parler.
Cette étape est la plus importante. C'est elle qui va nous permettre de renouveler notre cheptel de poissons. La moindre erreur peut enrayer tout le cycle d'élevage, ainsi que les ventes, et les futurs TP. C'est pour cela que le matériel utilisé est désinfecté et que les poissons sont bien anésthésiés afin de récupérer le maximum d'ovocytes de bonne qualité, pour ne pas contaminer la suite du protocole. Pendant que l'anésthésiant fait son effet (quelques minutes), les élèves préparent le chantier pour récupérer les oeufs. Ils mettent en place des bassines et des passoires pour la récupération, des torchons et des serviettes pour sécher les poissons (car la moindre goutte d'eau peut entrainer une mauvaise fécondation). Une fois que le chantier est préparé, et que les poissons sont bien endormis, les élèves, par un léger massage de l'abdomen, récupèrent les ovocytes des femelles (et dans un deuxième temps, le sperme des mâles). Une fois que toutes les femelles utilisées se sont bien remises de l'anésthésiant, tous les oeufs ainsi récupérés sont scrutés minutieusement afin d'en déterminer la qualité (oeufs surmâtures, caillots d'oeufs, traces de sang...) et sont regroupés afin d'être fécondés. C'est à ce moment là, que les mâles sont mis sous anésthésie (moins forte que les femelles, car ils peuvent servir plusieurs fois pour une même reproduction). Une fois cette opération terminée, les spermatozoïdes sont mis en contact avec les oeufs. On y ajoute un peu d'eau provenant du bassin où s'effectuera la suite du cycle (écloserie) pour éviter d'apporter des éléments pathogènes aux futurs alevins. On attend une vingtaine de minutes, en ayant pris la précaution de mettre les oeufs dans la pénombres afin qu'ils gonflent et puissent être manipulés. Ensuite, arrive la dernière étape, qui consiste à rincer les oeufs fécondés et à les comptabiliser par pesée pour ensuite être mis en incubation pendant une trentaine de jours avant éclosion.
Les élèves ont réussi ce TP avec brio car aucune mortalité n'a été déplorée. Dans quelques semaines, ils verront des alevins, fruit de leur travail sérieux et appliqué. Bravo à eux.